Atelier de G. P. Dagrant (ou Dagrand), Lot de 31 dessins préparatoires pour des vitraux, Bordeaux, fin XIXe-début XXe siècle.

 

Papier, carton, encre, crayon, gouache, aquarelle. Provenance : acheté en 2011 à la galerie l’Horizon Chimérique, Bordeaux. Don des Amis du musée d’Aquitaine en 2011. Inv. 2012.1.4 à 2012.1.34

 

Gustave Pierre Dagrand naquît le 15 septembre 1839 à Bordeaux. Après ses études à l’Ecole des Beaux Arts de Bayonne, ville dont sa mère était originaire, il revint à Bordeaux et travailla comme « ouvrier peintre-verrier », domicilié au 24 de la rue Saint-Nicolas. Il fut l’élève de Joseph Villiet (1823-1877), qui s’était formé chez Thibault à Clermont-Ferrand, et dont l’atelier était situé tout près, dans la rue Saint-Jacques. Il se maria en 1863 avec Jeanne Chartier et le couple partit vivre à Biarritz, route de Bayonne, jusqu’en 1872. A leur retour à Bordeaux, Dagrand s’installa dans un immeuble de deux étages abritant à la fois son appartement et l’atelier, au n°7 du cours Saint-Jean (cours de la Marne) avant de s’agrandir en 1884 avec l’achat d’un terrain et d’un immeuble voisins, rue Tiffonet, aux nos 12,14, et 16. Les cachets des dessins portent ces adresses successives qui sont, avec le changement du nom du cours Saint-Jean rebaptisé, en 1919, cours de la Marne, une première indication pour les dater. En 1889, un jugement du tribunal d’instance de Bordeaux autorisa Gustave Pierre à modifier l’orthographe de son nom et à remplacer le d final par un t pour s’appeler désormais Dagrant (A.M.Bx 1 E 346 n°1043 bis) mais l’ancienne orthographe sera encore fréquemment utilisée. Gustave Pierre travailla avec ses trois fils qui prirent sa suite, Maurice (1870-1959), Charles (1876-1939) et Victor (1876-1939) ainsi qu’avec son beau-frère, Jean Georges Chauliac, et son gendre Albert Borel, époux de sa fille Marthe Marie. Après sa mort, en 1915, le cachet G. P. Dagrant sera utilisé par ses successeurs.

 

A la fin du XIXe siècle, l’entreprise était à son apogée et Gustave Pierre siégeait dans plusieurs Sociétés Savantes ainsi qu’au conseil municipal. La maison Dagrant étendait son marché bien au-delà des frontières de la France. Il travailla beaucoup en Italie. En 1883, le Pape Léon XIII lui décerna la croix de Saint-Sylvestre et en 1888 Gustave Pierre fut nommé peintre-verrier de la basilique Saint-Pierre de Rome et l’un des dessins offerts au musée d’Aquitaine  (Inv. 2012.1.19), projet pour un vitrail de la chapelle Saint-Nicolas de la basilique, est un témoin de cette production. Ses vitraux eurent du succès jusqu’en Amérique du Sud où, associé au peintre bordelais François-Maurice Roganeau qui, pendant ses études aux Beaux-Arts, avait été dessinateur dans l’atelier du verrier, il réalisa vers 1900, les vitraux de la basilique de Lujan (Argentine) et vers 1915 les plafonds en verrières de la Chambre des Représentants du Sénat de Bogota (Colombie). Un autre dessin (Inv. 2012.1.9), daté de 1903 et représentant un saint dominicain, était destiné à l’église San-Rafael de Heredia au Costa Rica.

 

Mais au XXe siècle, la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat puis la Première Guerre Mondiale arrêtèrent le développement de l’entreprise dont la situation se dégrada encore avec la crise économique de 1930 puis la Seconde Guerre Mondiale jusqu’à sa disparition définitive en 1972.

 

Cet ensemble de dessins préparatoires illustre bien les différents domaines de production de la maison Dagrant qui créa des vitraux religieux, ornementaux ou historiés, ainsi que des vitraux civils. Il permet aussi de voir les différents stades d’élaboration des projets entre le premier jet qui fixe les grandes lignes et la maquette, où le dessin définitif est représenté à l’échelle au 1/10ème, avant la réalisation du carton final à l’échelle réelle. Ce lot de dessins complète le fonds important que possède déjà le musée d’Aquitaine.

 

VITRAUX RELIGIEUX

 

Les cartons n’étaient pas des modèles uniques et resservaient plusieurs fois avec des variantes de format, de couleur ou une inversion des motifs. Un très grand nombre de verrières de Dagrant présente des bordures construites selon le même schéma avec une frise ornementale entre deux filets de perles. Le type de décor permet de classer les dessins dans différentes catégories.

 

 

- Verrière géométrique.

 

Vitrerie à losange.
H. 16,4 cm. L. 6,8 cm.
Inv. 2012.1.20

 

 

 

La simple composition de pièces de verre blanc en forme de losanges avec un décor de croix à l’intersection des plombs est entourée d’une bordure avec alternance de cabochons rouges et de fleurettes jaunes, couleur reprise par les filets de perles.

 

- Verrière ornementale.

Les verrières non figuratives offrent des assemblages répétitifs de motifs géométriques, floraux ou végétaux disposés de façon symétrique.

Baie en plein cintre.
H. 21,4 cm. L. 11 cm.
Inv. 2012.1.22

 

 

 

 

L’axe de la composition est bien marqué par les rosettes placées à la fois à l’intersection des cercles jaunes et au centre des rectangles rouges disposés sur la pointe. Toute la surface du verre est recouverte de fleurons peints en grisaille et disposés de façon symétrique.

 

Lancette

Après 1919.
H. 29 cm. L. 8,8 cm.
Cachet rectangulaire au verso :
VITRAUX D’ART
G. P. DAGRANT
7, Cours de la Marne
BORDEAUX
Inv. 2012.1.24

 

La composition est rythmée par les rosettes placées au centre des cercles jaunes et à l’intersection des carrés verts à cabochon central vert. Les motifs végétaux souples se déploient sur un motif de quadrillage, appelé «  cage à mouches » qui recouvre toute la surface.

 

Baie en ogive.
Après 1919.
H. 26,2 cm. L. 12,8 cm.
Cachet rectangulaire au verso :
VITRAUX D’ART
G. P. DAGRANT
7, Cours de la Marne
BORDEAUX
Inv. 2012.1.26

 

La bordure reprend le modèle de la baie précédente (Inv. 2012.1.24) mais en variant les couleurs, les motifs rouges alternent avec des feuilles et des motifs à trois points entre les filets de perles. La baie reçoit un motif toujours centré sur le fond quadrillé mais la ligne ondulante jaune et les motifs végétaux traités avec souplesse donnent plus de légèreté à la composition.

 

Lancette en plein cintre.
H. 33,8 cm. L. 13cm.
Inv. 2012.1.27

 

La bordure à filets de perles et motifs végétaux entoure une composition à motifs quadrilobés de feuillage sur un fond de hachures entrecroisées en grisaille.

 

Baie en plein cintre.
H. 19,1 cm. L. 10,2 cm.
Inv. 2012.1.21

 

 

 

La baie est recouverte de cercles à bord de perles et décor floral imbriqués avec des fleurons dessinant des carrés sur le fond quadrillé. La bordure reprend le modèle utilisé sur la vitrerie à losange (Inv. 2012.1.20) et seule la couleur des cabochons change.

 

Baie en plein cintre.
H. 19,5 cm. L. 14,3 cm.
Cachet rectangulaire au recto, en haut, à droite :
VITRAUX
G.P. DAGRANT
REPRODUCTION
INTERDITE
Indication manuscrite, au-dessus du dessin ?
Inv. 2012.1.23

 

La bordure est réduite à des filets jaune et vert et la composition, plus simple, joue sur les cercles.

 

Lancette en ogive.
H. 32,5 cm. L. 6,4 cm.
Inv. 2012.1.25

 

La bordure, dont les éléments végétaux ne sont détaillés que dans la partie inférieure, entoure la surface du vitrail constituée d’une association de cabochons de formes irrégulières déclinant plusieurs nuances de bleu. Jean-Auguste Brutails, en 1892, dans une note sur l’église Saint-Jacques de Reims (A.D. 90 J 29/6) commentait un vitrail de Maréchal en employant le terme “ bleu Dagrand ” ce qui semble indiquer que le verrier avait créé un bleu particulier bien reconnaissable.

 

 

 

lOculus trilobé.
H. 9 cm. L. 9,5 cm.
Inscriptions au crayon :
à gauche : saint félix
à droite : DFM ou FM
Inv. 2012.1.30

 

Elément de réseau d’une baie, à motif floral.

 

Oculus polylobé.
Diam. 17,7 cm.
Inv. 2012.1.33

 

 

Dans le large trait gris du remplage, la composition s’ordonne autour d’une étoile formée de deux triangles imbriqués. Le décor de quadrillage et de feuillage en grisaille est rehaussé de bleu, rouge et jaune. Entre les lobes s’intercalent des jours en triangle, bleus à motif floral rouge.

Rosace.
Diam. 39,9 cm.
Inv. 2012.1.34

 

Le large trait noir représente le remplage en pierre de l’édifice où est aménagée la rosace. La rose s’organisa autour de l’oculus décoré d’une croix d’où rayonnent, au nombre de huit, des mouchettes cernées de bleu, des soufflets bordés d’un filet rouge et des écoinçons à filet jaune, tous recouverts de grisailles à motifs de feuilles sur un fond quadrillé et rehaussés d’un point coloré.

 

- Verrière figurée.

Verrière figurée à grands personnages.

Lancettes : saint Michel Archange et sainte Thérèse d’Avila (1515-1582).
H. 29,8 cm. L. 21,5 cm.
Inv. 2012.1.15

 

Seul le motif principal a été représenté avec l’indication du cadre et des barlotières. Les personnages sont debout, sur un sol carrelé, dans une niche dont les fenêtres à décor polylobé, s’ouvrent dans la partie supérieure. A gauche, l’archange Saint Michel, une étoile brillant sur son front. Guerrier céleste, vêtu d’une cuirasse et tenant un glaive, il a terrassé le dragon, affirmant le triomphe du Bien sur le Mal. Ce modèle a servi pour un vitrail de l’église de Brannes (Gironde) mais saint Michel y est représenté avec une auréole de perles, des ailes blanches et un manteau rouge, illustrant bien la réutilisation des modèles proposés dans les catalogues des verriers. A droite, sainte Thérèse d’Avila, mystique et réformatrice de l’ordre des Carmélites déchaussées, est revêtue de la robe de bure sous le manteau de laine blanche et coiffée du voile noir. Elle tient un livre et une plume car elle a laissé une abondante œuvre littéraire dont une autobiographie, le Livre de la Vie où elle relate ses expériences spirituelles ainsi que des ouvrages mystiques (Paul VI la proclame Docteur de l’Eglise en 1970).

 

Baie à double lancette : saint Grégoire de Tours (vers 538-594) et saint Seine (mort en 580).
Dessin aquarellé
H. 64,5 cm. L. 30 cm.
Inscriptions au crayon : sous la lancette de gauche : Christ et sous celle de droite : Vierge.
Inv. 2012.1.17

 

Sous un oculus orné d’un bouquet de lys et flanqué d’écoinçons décorés d’une étoile, deux  édicules à l’architecture renaissance, accueillent les saints disposés au-dessus de petites niches abritant des anges musiciens. A gauche, saint Grégoire de Tours, identifié par l’inscription SS GREGORIUS EPS +, est revêtu des ornements épiscopaux. Il porte une mitre orfévrée et ses vêtements sont richement brodés. De ses mains gantées, il présente un petit édicule circulaire aux fines colonnettes abritant un tombeau, certainement celui de saint Martin car saint Grégoire fut guéri à plusieurs reprise grâce à sa dévotion à saint Martin et ses prières à son tombeau ; il lui consacra quatre des sept Livres des Miracles. A droite, saint Seine abbé, au-dessus de l’inscription SS SEQUANUS ABBAS. Ce moine s’installa en Bourgogne, ermite sur des terres qui appartenaient à sa famille mais des disciples le rejoignirent et il fonda un monastère qui prit son nom, Saint-Seine-l’Abbaye. Il porte une coule blanche et tient la crosse abbatiale.

 

Lancette : Archange Raphaël.
H. 16,4 cm. L. 6,8 cm.
Cachets rectangulaires au recto :
En haut, à droite :
VITRAUX
G.P. DAGRANT
REPRODUCTION
INTERDITE
En haut à gauche :
CROQUIS
A RETOURNER
Au verso :
ETS G P. DAGRANT
VITRAUX D’EGLISES & D’APPARTEMENT
12, RUE TIFFONET,12
BORDEAUX
TELEPHONE N° 92028
Au milieu, inscription manuscrite à l’encre violette :
Personnage avec Encadrement Mosaïque
Inv. 2012.1.5

 

L’archange tient un bâton de pèlerin et un poisson portant le chrisme. Il est vêtu de blanc et d’une courte cape rouge, couleur reprise dans les ailes et le nimbe et il se tient debout au milieu des ronces. Le poisson est celui que pêche le jeune Tobie sur le conseil de Raphaël qui l’accompagnait lors de son voyage en Médie et dont le fiel servira à guérir son père, le vieux Tobie. Raphaël, dont le nom signifie « Dieu guérit » est à la fois  un ange guérisseur et un ange gardien.

 

Verrière du Sacré-Cœur.

 

Baie en ogive.
Entre 1889 et 1919.
H. 29 cm. L. 22,5 cm.
Papier calque, encre
Cachet circulaire, en haut, à gauche :
Vitraux d’Art
Atelier rue Tiffonet
12 14 16
G.P. DAGRANT
7 Cours St-Jean
BORDEAUX
Cachet rectangulaire, en haut, à droite :
VITRAUX
G.P. DAGRANT
REPRODUCTION
INTERDITE
Inv. 2012.1.12

 

La bordure présente une frise d’angelots dans sa partie supérieure. Au-dessous, de part et d’autre de l’écu destiné à recevoir le nom du donateur, se déploient des rinceaux de feuillage. De chaque côté, deux bouquets se répondent et se complètent, les fleurs de lys de saint Joseph font écho au bouquet de roses de la Vierge. La scène est divisée en deux registres. Entre la Vierge et saint Pierre, le Christ ouvre largement les bras et présente son Cœur embrasé d’amour à saint Jean et Marie-Madeleine agenouillés. Il tend le pain consacré d’où jaillissent des rayons et, à ses pieds, jaillit du rocher une source, symbole de vie, qui tombe en cascade sur le monde terrestre. Au premier plan, deux enfants sont à genoux. La petite fille porte une longue robe blanche et un voile et le garçon un costume marin avec un col carré au dos et culotte courte. Ces communiants s’apprêtent à recevoir pour la première fois le corps du Christ à côté d’un jeune homme vêtu de haillons, peut-être l’image de l’enfant prodigue qui implore le pardon de ses fautes. Au-dessus de la scène, un phylactère porte l’inscription Accipite ex omnes, Prenez-en tous, tirée du Canon de la messe : Accipite et manducate ex hoc omnes. Le Christ qui a aimé les hommes au point de se sacrifier pour racheter leurs péchés, les  invite à l’Eucharistie.

 

Verrière mariale.

 

Baie à deux lancettes, consacrée à la Vierge.
Dessin à la plume, gouache.
H. 47,4 cm. L. 24,5 cm.
Inscription manuscrite au crayon, en bas, à droite : 6.20 et, en dessous : 24
Inv. 2012.1.16

 

Ce dessin, rapidement esquissé est rehaussé d’aplats de couleur qui donnent la tonalité générale. Entre deux écoinçons à fond rouge, l’oculus cerclé de bleu est décoré d’une Sainte Trinité selon une composition identique à celle du vitrail du martyre de saint Etienne (Inv. 2012.1.18). Les deux lancettes sont consacrées à la Vierge. A gauche, sous la coupole d’un dais architecturé gothique, entourée d’angelots, la Vierge tient l’Enfant debout sur ses genoux. A ses pieds des moines tonsurés, vêtus d’un large manteau blanc frappé d’une croix rouge, l’implorent. Ils sont agenouillés au-dessus d’un mur crénelé et pourraient appartenir à un ordre militaire hospitalier. A droite, sur les nuages, la Vierge couronnée tient Jésus également couronné, qui ouvre largement les bras et tend un scapulaire. A leurs pieds des êtres dénudés, torturés par les flammes de l’enfer, les implorent. Cette scène rappelle la promesse que la Vierge fit à saint Simon Stock lorsqu’elle lui apparut le 16 juillet 1251 : « Quiconque meurt revêtu de ce scapulaire, ne souffrira pas le feu de l’enfer ». La Vierge offre sa puissante protection pour sauver les hommes de la damnation et leur offrir le salut éternel.

Verrière hagiographique.

Lancette cintrée à deux médaillons : scènes de la vie de Joseph.
H. 29,4 cm. L. 11,8 cm.
Inv. 2012.1.8

 

Joseph, portant son tablier de cuir et une hache de menuisier initie le jeune Jésus au travail du bois. Marie, une quenouille à la main, file la laine mais suspend son geste pour regarder son fils frapper le ciseau avec un lourd maillet de bois. La scène s’ouvre sur un paysage montagneux, rapidement esquissé. En dessous, l’inscription : Puer autem crescebat tirée de l’Evangile de saint Luc, II, 40 « Cependant l’enfant croissait (et se fortifiait, étant rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était en lui) ». Cette représentation intimiste de l’apprentissage manuel de Jésus sous le regard attentif et attendri de ses parents, met en valeur le rôle éducateur de Joseph, père idéal de la Sainte Famille et rappelle les paroles de Matthieu 13, 55 « N’est-ce pas le fils du charpentier ? » ou de Marc 6,3 « N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie ? ». Une rosette relie ce médaillon à celui de la mort de Joseph. A l’intérieur d’une pièce, sous la fenêtre en partie voilée par un rideau rouge, Joseph est allongé sur une banquette avec le bâton fleuri, symbole de son mariage virginal. Marie tient sa main contre elle, avec douceur comme Jésus qui, penché vers lui, montre le ciel. L’inscription : Beati qui morti in domino morientur est extraite de l’Apocalypse, XIV,13 : « (Puis j'entendis une voix me dire, du ciel: "Ecris:) Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur (; dès maintenant - oui, dit l'Esprit - qu'ils se reposent de leurs fatigues, car leurs œuvres les accompagnent.") » Ces scènes familiales, empreintes de sentimentalisme, qui n’apparaissent pas dans les Ecritures, illustrent la place grandissante des représentations de Joseph qui fut proclamé patron de l’Église Universelle par Pie IX, en 1870.

 

Baie : martyre de saint Etienne (mort vers 35).
H. 78 cm. L. 29,5 cm.
Inv. 2012.1.18

La baie est divisée en une double lancette surmontée d’un oculus consacré à la Sainte Trinité peint d’après un modèle utilisé aussi pour l’oculus de la baie mariale (Inv. 2012.1.16) : Dieu le père couronné tient le globe, symbole de sa toute puissance et de la Création, Dieu le Fils tient la Croix et le Saint Esprit en colombe, les ailes étendues, est entre eux. La scène du martyr se déploie sur les deux lancettes, sous les dais architecturaux fleurdelisés. Condamné à la lapidation par le sanhédrin, le diacre Etienne revêtu de la dalmatique, est agenouillé devant les murs de Jérusalem, les bras tendus vers le ciel. Un homme enturbanné s’apprête à lui jeter une lourde pierre, imité par les deux autres personnages représentés sur la seconde baie en compagnie d’un troisième homme qui se baisse pour ramasser un gros caillou. Au-dessus d’Etienne, Saül, le futur saint Paul, appuyé sur un manteau, assiste à la mise à mort du premier martyr de la foi chrétienne. La cruauté des regards, le volume des corps avec les notations anatomiques des muscles et l’envolée des drapés qui accompagne le mouvement témoignent d’une recherche de réalisme.

Lancette en plein cintre : miracle de saint Hilaire de Poitiers (vers 320-368).
H. 35 cm. L. 13 cm.
Inscriptions à l’encre :
en bas, à droite : Echelle de 0.10 p. mètre
en bas, à gauche, signature : monogramme G D intriqués, suivie de la date : 1904
Inv. 2012.1.11

 

La baie est bordée d’un double filet de perles autour d’une frise de cabochons bleus en relief, alternant avec des motifs végétaux rouges et jaunes. Trois médaillons se détachent sur le fond en grisaille. Au centre, devant une assistance recueillie, une mère agenouillée au pied de l’autel, présente son enfant inanimé au saint évêque. Au-dessus, un ange tient un phylactère explicitant cette scène : S. Hilaire ressuscite un enfant, rappelant un miracle conté dans Légende Dorée où l’évêque de Poitiers ressuscita par ses prières un enfant mort sans avoir reçu le baptême. En dessous, un écu destiné à recevoir le nom du donateur, porte la mention : Don de MR.. E×××

 

Verrière à sujet historique.

 

Baptême de Clovis et sacre de Charles VII à Reims.
Lavis brun rehaussé de blanc
H. 27,2 cm. L. 27 cm.
Inscriptions à la plume peu lisibles :
A gauche du BAPTEME DE CLOVIS PAR St REMY : 2 barres à la croix archiépiscopale, 31 ? Baptistère Clotilde
A droite du SACRE DE CHARLES VII A REIMS : figure de Jeanne d’Arc
Inv. 2012.1.14

 

La bordure et les motifs décoratifs des baies ne sont que suggérés autour des scènes historiées. A gauche, saint Remi baptise Clovis, roi des Francs, converti après la victoire de Tolbiac. Le saint, mitré et tenant la crosse, verse l’eau lustrale sur le front de Clovis qui baisse humblement la tête, un genou en terre et les mains jointes. Derrière le roi, ses guerriers coiffés d’un casque à cornes, recevront le baptême à sa suite. L’une des notes manuscrites précisant la correction à apporter à la représentation de la croix : 2 barres à la croix archiépiscopale, montre que ce dessin n’est qu’une ébauche. A droite, l’archevêque de Reims, Regnault de Chartes couronne le jeune roi Charles VII agenouillé sur un coussin, les mains jointes et portant le manteau à fleurs de lys qu’il a revêtu après avoir reçu les saintes onctions. L’archevêque, après avoir donné la dernière onction sur la tête du roi, s’apprête à poser une couronne trouvée dans le Trésor de la cathédrale car les regalia étaient conservés dans l’abbaye de Saint-Denis, en territoire anglo-bourguignon. Derrière le roi, apparaît Jeanne d’Arc en armure avec son étendard, accompagnée d’un chevalier coiffé d’un heaume, peut-être son écuyer le fidèle Jean d'Aulon.

 

Verrière mixte juxtaposant une verrière ornementale et un médaillon figuratif.

Lancette en ogive : Un saint dominicain.
1903.
Dessin aquarellé.
H. 28,6 cm. L. 13 cm.
Inscriptions manuscrites à l’encre, au verso : Modelo de las ventanas de védrio quemado con armaduras de fierro presentadas para la Iglesia de Sn Rafaël de Heredia Por el contrato 22 / Mayo 1903
signature manuscrite : Gaston Castex
Cachet :
GASTON CASTEX
Representaciones
FRANCE
Inv. 2012.1.9

 

Vitrail à médaillon avec l’indication de l’armature métallique. Une bordure à frise de feuillage et rosaces entre des filets bleus, entoure une baie dont le décor géométrique en grisaille met en valeur un médaillon. Le saint, représenté à mi-corps, est revêtu de l’habit de l’ordre des dominicains et porte le pallium, ornement réservé aux archevêques et au pape. Dans la partie inférieure des rameaux s’enroulent pour supporter un cartouche, encore vierge mais destiné à recevoir le nom du saint, avant de s’enlacer en volutes dans la partie supérieure de la baie. Les notes manuscrites portées au verso de ce dessin très précis avec l’indication de l’armature métallique, donnent de précieux renseignements. Le représentant de la maison Dagrant, Gaston Castex, indique que ce projet est destiné à orner l’église de  saint Raphaël de Heredia au Costa-Rica et en donne la date, mai 1903.

 

Verrière-tableau.

Baie en plein cintre : Notre-Dame de Lourdes.
Après 1919.
H. 32,8 cm. L. 12,6 cm.
Cachet rectangulaire, au verso :
VITRAUX D’ART
G.P.DAGRANT
7, Cours de la Marne
Bordeaux
Inv. 2012.1.10

 

La première apparition de la Vierge à Bernadette Soubirous, le 11 février 1858 est représentée selon l’iconographie traditionnelle, fixée par le récit qu’en fit l’enfant : « J’allai au bord du gave ramasser du bois avec deux autres petites…..Je levai la tête en regardant la grotte. Je vis une Dame habillée de blanc : elle avait une robe blanche et une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied, couleur de la chaine de son chapelet….J’ai passé mon chapelet…Quand j’eus fini mon chapelet, la vision disparut tout d’un coup ». La jeune paysanne chaussée de sabots, est à genoux, un fagot posé près d’elle. Elle dit son chapelet, les mains jointes, le visage levé vers la Dame qui apparaît dans l’ouverture de la grotte de Massabielle et ne lui révèlera son nom qu’à la seizième apparition, en mars 1858, lorsqu’elle lui dira «  Je suis l’Immaculée Conception ». Le style de ce projet, qui présente des figures et un décor schématisés, peints avec des couleurs franches, ainsi qu’une tendance à la géométrisation, indique une commande tardive, probablement des années 1920-1925.

 

Baie en plein cintre pour la chapelle Saint-Nicolas de la basilique Saint-Pierre de Rome.

 

Dessin aquarellé.

 

H. 56,6 cm. L. 37 cm.
Inscriptions :
en haut : BASILIQUE ST PIERRE de ROME
Chapelle St Nicolas
De chaque côté, à hauteur de l’armature inférieure : A.
Sous le dessin : la mention 0,10 pour 1 mètre est placée sous l’échelle de graduation.
En bas, à droite : signature : G. P. Dagrand en blanc.
Inv. 2012.1.19

 

Deux petits anges, assis sur des nuages montrent aux fidèles l’immense croix qui, plantée sur le globe terrestre, occupe toute la surface de la verrière. Au-dessus deux autres angelots désignent l’inscription INRI. Cette inscription, du latin Iesus Nazarenus, Rex Iudaeorum, « Jésus le Nazaréen, Roi des Juifs » est le titulus crucis apposé par les romains sur la croix du Christ selon Jean, XIX, 19. Cette maquette réalisée au 10°, est un projet pour une chapelle de la basilique Saint-Pierre de Rome. Les mérites d’artiste de Gustave Pierre furent récompensés par le pape Léon XIII qui lui remit, en 1883, la Croix de l’Ordre Pontifical de Saint-Sylvestre puis par sa nomination de peintre-verrier de la basilique Saint-Pierre de Rome, en 1888.

 

Éléments de réseau isolés.

 

Oculus : Christ bénissant.
Diam. 11,7 cm.
Inv. 2012.1.31

 

 

 

Un décor concentrique de galon à motif de fleurettes et de feuilles, bordé de filets de perles et de médaillon polylobé décoré de feuilles met en valeur le Christ en buste, tenant le Livre et bénissant de la main droite.

 

Oculus : Notre-Dame de la Recouvrance.
H. 18,8 cm. L. 18,5 cm.
Au recto, cachet rectangulaire, en haut, à droite :
VITRAUX
G .P. DAGRANT
REPRODUCTION
INTERDITE
Inv. 2012.1.7

La Vierge debout, représentée à mi-corps, porte sur son bras droit l’Enfant Jésus qui saisit un oiseau. Nimbée d’or et coiffée d’une couronne à fleurons par-dessus le voile qui recouvre ses cheveux, la Vierge masque, en partie, l’inscription : Nostre-Dame de La Recouvrance. Ce motif central est inscrit dans un médaillon quadrilobé dont le décor en grisaille cerné de rose et jaune, fait ressortir avec intensité les tonalités de bleu, reprises dans la bordure de l’oculus.

Oculus : saint Eutrope de Saintes ?
Entre 1889 et 1919.
H. 15,8 cm. L. 15,8 cm.
Cachet circulaire au recto, en haut à droite :
Vitraux d’Art
Ateliers
12 14 16 rue Tiffonet
G.P. DAGRANT
7, Cours St Jean
BORDEAUX
Inscription au crayon, peu lisible, en haut à gauche : Cali..
Inv. 2012.1.6

 

Dans un médaillon quadrilobé bordé de perles et de fleurons, un saint nimbé, coiffé de la mitre et portant le pallium, dans la main gauche une crosse et la palme du martyre. Debout sur les nuages, au milieu des anges, il montre le ciel de sa main droite. Cette iconographie est très stéréotypée et peut convenir à la représentation de nombreux prélats martyrs. En dehors de toute inscription, il est difficile de l’identifier mais un vitrail exécuté par Dagrant pour le chœur de l’église de Condéon  reprend cette iconographie pour représenter saint Eutrope, évangélisateur du sud-ouest de la France et premier évêque de Saintes au IIIe siècle qui fut exécuté pour avoir converti Eustelle, fille du gouverneur romain.

 

Vitrail du Souvenir de la Guerre de 14-18.
H. 21,8 cm. L. 6,2 cm.
Inv. 2012.1.4

 

Le vitrail du Souvenir, dit aussi vitrail de guerre, vitrail des morts ou vitrail patriotique,  apparaît après la Première Guerre Mondiale. Des scènes laïques entrent dans les églises à la fois pour rappeler aux fidèles le sacrifice de ceux qui sont morts pour la France et pour donner un sens chrétien à ces souffrances. Ils évoquent la promesse de la vie éternelle pour ces hommes tombés au champ d’honneur, dont les douleurs et la mort renvoient à la Passion du Christ. La verrière est réalisée comme un tableau sans bordure décorative. Au pied de la croix, les soldats morts sont symbolisés sobrement par les armes déposées devant le faisceau de drapeaux. A gauche, devant un fil de fer barbelé, un bidon et un casque Adrian en acier doux à la tonalité bleu-gris avec le détail du cimier et de la grenade d’infanterie marquée par une tâche jaune. Sous le casque, le peintre a représenté avec un grand souci d’exactitude les grenades quadrillées de type F1, modèle apparu en 1915. A droite, une besace est posée sur le sol devant deux obus de mortier avec ailettes et deux obus de canon placés sous le mortier, en partie caché par les drapeaux. Au-dessus, dans un ciel rougeoyant apparaît la croix immaculée dans des rayons aux reflets métalliques. Sur le phylactère blanc, l’inscription SPES UNICA en rouge donne tout son sens au vitrail. Ces mots sont extraits d’un hymne ancien attribué à Venance Fortunat, évêque de Poitiers au VIe siècle : « O Crux ave, spes unica », « Salut, ô Croix, unique espérance ».

 

Verrière armoriée.

 

Oculus aux armes de Benoit XV.
Diam. 13 cm.
Inv. 2012.1.32

 

 

 

Sous la tiare papale à trois couronnes, l’écu porte les armes parlantes de Benoit XV (Giacomo della Chiesa), pape de 1914 à 1922 : Tranché d’azur et d’or à l’église d’argent couverte de gueules brochant sur le tout, au chef d’or à l’aigle issant de sable. Derrière l’écu sont deux clefs posées en sautoir, l’une d’or et l’autre d’argent, liées par un cordon de gueules. Le toit de l’église devait recevoir une couleur rouge (de gueules).

 

Baie armoriée
H. 29,4 cm. L. 19,4 cm.
Signature, en bas, à droite : monogramme G D intriqués, suivie de la date : 1903.
Inv. 2012.1.13

 

 

 

Dans le remplage noir, deux lancettes, à bordure de fleurs de lys alternant avec des fleurettes rouges entre les filets de perles, présentent des médaillons entrelacés à décor floral et armorié. A gauche, sous une couronne de marquis, l’écu est de gueules au chevron d’argent. A droite, sous une couronne de marquis, l’écu est de gueules au pal d’argent. Au-dessus, dans un soufflet, sous la couronne de comte, l’écu est de gueules au chevron d’argent, au chef d’or. Ce vitrail devait être destiné à décorer la chapelle familiale d’une église ou une chapelle privée.

 

 

 

VITRAUX CIVILS

 

Un rapport d’Édouard Didron publié lors de l’Exposition Universelle de Paris de 1878, fait le point sur le développement des vitraux dans les édifices privés : « L’application civile des vitraux peints est ancienne mais elle a toujours été assez coûteuse pour être fort limitée. Cependant ; depuis quelques années, un mouvement considérable se produit pour développer ce merveilleux moyen de décoration dans les habitations, où le luxe s’introduit sous toutes les formes. Longtemps on s’est contenté d’imiter les petits vitraux, sortes de miniatures….connus sous le nom de vitraux suisses. L’auteur de ce rapport, préoccupé des ressources infinies offertes par l’emploi du verre coloré dans la décoration des fenêtres de vestibule et d’escalier a exposé deux verreries… La plupart des applications du vitrail civil.... sont nouvelles ; elles indiquent un développement considérable de cet art intéressant et le souci de l’introduire d’une manière sérieuse dans nos usages modernes. L’exposition de 1878 est la première qui témoigne de ce mouvement, encore à son début, et dont l’avenir sera brillant, il est impossible d’en douter ». A Bordeaux, Le succès de ce décor accompagnera le développement des nouveaux quartiers d’habitations bourgeoises et, en 1881, Dagrant fera paraître sa première vignette  publicitaire pour des vitraux d’art dans l’Annuaire du Commerce et de l’Industrie de la Gironde.

 

Projet de décoration pour une fenêtre à imposte.

 

Entre 1889 et 1919.
Dessin aquarellé.
H. 26 cm. L. 15,4 cm.
Cachet rectangulaire, en haut à gauche, sur le châssis de la fenêtre :
VITRAUX D’ART
G.P. DAGRANT
7, Cours Saint-Jean
BORDEAUX
Inv. 2012.1.29

 

Ce dessin offre le choix entre deux décors possibles, l’un de style néo-renaissance, l’autre d’esprit néo-classique. A gauche, la fenêtre reçoit un décor néo-renaissance. Ce style à la mode depuis le Second Empire offre un abondant répertoire de médaillons, cartouches, rinceaux, arabesques, grotesques qui sont traités ici dans des tonalités claires pour laisser passer la lumière. Sur l’imposte cernée de filets jaune et rouge, une flèche enrubannée se dresse au milieu des feuillages. La verrière est entièrement recouverte d’un décor léger : au-dessus de feuilles enroulées, un cor posé sur deux flèches en sautoir est la base d’un motif de candélabre avec un angelot jouant sous un chapiteau agrémenté de rubans qui supporte lui-même un bouquet de motifs végétaux. A droite, le vocabulaire est néo-classique. Entourée d’un discret filet vert clair, l’imposte présente une couronne de laurier entourant un médaillon ou peut-être une couronne de fleurs car il y a quelques traces d’aquarelle rouge. La verrière porte un décor moins couvrant que la précédente. Une sorte d’autel ou de cassolette brûle-parfum émerge des volutes d’acanthe et des frêles rinceaux qui montent en s’enroulant autour du filet de la bordure pour se mêler aux rubans et retomber sous le mascaron.

 

Projet de verrière décorative pour un plafond.
H. 21,7 cm. L. 33,8 cm.
Au recto : lettre manuscrite, en haut, à droite : B
Au verso : tracé partiel, au crayon, des contours de la verrière
Inv. 2012.1.28

 

Le décor de cette verrière, destinée à permettre un éclairage zénithal, se concentre sur la bordure et le motif central, laissant ainsi la lumière entrer par les grandes plages de verre blanc rehaussé de petits cabochons. Au centre de la composition, un motif de cercles et de cabochons dans des tons clairs très lumineux. Tout autour, la bordure présente une double rangée de cabochons vert pâle sur fond jaune entre des baguettes roses qui créent une ligne ondoyante et un filet rectiligne bleu. Ces cabochons, qui se retrouvent aussi dans les médaillons ovales des éléments latéraux, sont tous dessinés avec de petits cernes qui en traduisent le volume. Il est probable que le verrier, désirant jouer sur les textures, pensait utiliser des cabochons taillés ou des verres imprimés pour faire jouer la lumière.

 

C.B.

 

Photographies des dessins © Mairie de Bordeaux, Florian David
Photographies des détails © C. Bonte

 

 

 

Bibliographie.

 

Architextures, sous la direction de Monique Perrin, Regards sur les vitraux du Sud-Gironde, Ulzama, Huarte (Espagne), septembre 2012.

 

Blondel, Nicole, Vitrail, vocabulaire typologique et technique, Centre des Monuments Nationaux/Editions du Patrimoine, Paris, 2000.

 

Coustet, Robert, Bordeaux Le temps de l’histoire, Architecture et urbanisme au XIXe siècle (1840-1914), Mollat, Bordeaux, 1999.

 

Didron, Edouard, L’Exposition Universelle Internationale de 1878 à Paris, Rapport sur les cristaux, la verrerie et les vitraux, Imprimerie Nationale, Paris, 1880, p. 73-75.

 

Hardouin-Fugier, Elisabeth, « Le vitrail français en 1878. L’Exposition Universelle et l’enquête du Ministère de l’Industrie » in Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, année 1990, 1991, p. 207-214.

 

Lestage, Colette, « François-Maurice Roganeau, le dernier  peintre classique de Bordeaux, la collaboration de Roganeau avec les Etablissements Dagrant» in Revue Archéologique de Bordeaux, t. XCVIII, 2007, p.138-143.

 

Michaud, Jean-Jacques,

 

« Recherche biographique sur le peintres-verriers bordelais à l’époque contemporaine » in Revue Archéologique de Bordeaux, t. LXXXIX, 1998, p.251-278.

 

« Le vitrail japonisant dans la demeure privée bordelaise à la Belle-Epoque » in Revue Archéologique de Bordeaux, t. XC, 1999, p. 169-180.

 

« Un peintre verrier bordelais à Langon en 1895, Edmond Chauffrey (1843-1926), in Les Cahiers du Bazadais, n° 126, 1999, p. 25-42.

 

« Le décor vitré floral dans la demeure bordelaise Fin de siècle, in Le Festin, n° 31-32, automne 1999, p. 158-163.

 

« Le décor vitré intérieur du château Chavat à Podensac » in Les Cahiers du Bazadais, n° 136, 2002, p. 39-54.

 

Bordeaux, le vitrail civil, 1840-1940, Société Archéologique de Bordeaux, Collection Mémoires, vol.5, avril 2011.